Ma vie actuelle est plutôt triste, et j’en ai conscience. Mais avant d’en parler, il serrait peut-être mieux que je vous raconte, mon enfance, ainsi que la vie que j’avais avant que l’invasion ne survienne. Gamine, j’étais une fille très simple et très joyeuse aussi. Je possédais tout ce que j’avais besoin. J’avais les meilleurs parents qui soi et un petit frère que j’aimais de tout mon cœur. Bien sur, maintenant tout ça n’est qu’un souvenir très lointain. Maintenant, nous n’existons plus. C’est la guerre et on ne peut rien faire.


(+) invasion - Il y avait un long silence dans la maison, mais je ne m'en faisais pas. Mon père et ma mère devaient être partis depuis longtemps vu l'heure qu'il était. Et pourtant moi, je restais immobile, comme si j'étais clouée dans mon lit. J'arrivais à peine à bouger mes doigts. Et pourtant, une partie de moi me criait de me lever. Je décidai d'ouvrir enfin les yeux pour pouvoir distinguer tous les moindres détails de ma chambre. Elle n'avait pas changé, mais en même temps elle était différente. Comme si les nombreux dessins qui étaient affiche aux quatre coins de la pièce avaient une nouvelle signification. Seulement, si ça n'aurait pas été le cas, j'aurais trouvé ça étrange. L'art est toujours différent, selon l'angle qu'on l'a perçoit. Elle peut nous faire réfléchir ou simplement nous repousser. Tout dépend des jours, de notre vision de la vie. Mais aujourd'hui tout cela me faisait voyager. Je me levai donc, enfilez un jeans et une chemise blanche avant de prendre mon cahier de dessin. Dans celui-ci se retrouve tous les croquis ou débuts de dessins délaissés, que j'allais finalement terminé. Comme certain dirait, il était temps, mais moi je crois plutôt que c'est le bon moment. À quoi beau ça va mener si on n'est même pas inspiré. Sûrement à une création qui ne signifie rien. Elle peut être bien jolie, cela n'est pas le point, seulement, elle ne parlera pas autant à son créateur qu'une où il était vraiment inspirer. Si on prend par exemple Vermeer qui peinturait presque tout le temps, mais qui devait finalement prendre toute une année pour faire un seul tableau. Bien sur, il aurait certainement pu aller plus rapidement, seulement ses toiles ne seraient pas ce qu'elles sont aujourd'hui, de véritables œuvres d'art. C'est comme ça que je dois penser en ce moment. Oui, je suis une passionnée d'art, plus précisément du dessin. Et puis que je n'ai pas cours aujourd'hui et que ça me permet d'oublier tous mes soucis, c'est ce que je vais faire de ma journée.

J'allais m'assoir dans les escaliers de l'entré de la maison où j'habitais avec mes parents et mon frère. J'étais assise sur la plus haute, celle la plus près du porche où ce retrouvait l'entré de la demeure. C'était là que je m'étais toujours assise quand j'étais plus jeune. C'est vrai que j'ai toujours adoré le doux vent et la sensation de calme que procurait cette rue. Et pour dire vrai, je m'y sentais vraiment chez moi, étrangement. Quand je fus bien installer j'ouvris la première page de mon cahier et commençai à le feuilleté. Je m'arrêtai quand je vu l'image d'un oiseau. Je souriais et je commençai à ajouter des détails au dessin. J'aurais aussi bien pu choisir de dessiner un paysage ou encore des êtres humains, mais j'avais toujours eu une préférence pour les animaux. Ils étaient si différent de nous, tellement mieux dans un certain sens, mais ils étaient surtout plus loyaux. Ils étaient bien plus pures que nous les humains qui ne pensaient qu'à nous même, qu'a notre petite personne, et j'avais aux autres. Nous mentions, trichions entre nous sans jamais avoir de remord. Du moins, très peu d'entre nous en avait, moi par contre, j'en avais et beaucoup même. Tandis que les animaux s'entraident entre eux, s'aiment réellement et ne se jugent pas pour telle ou telle raison stupide. Je regardais les traits que je faisais avec ma main droite, si simple. L'oiseau que je dessinait été unique dans son genre. Il avait inspiré le nom d'un fruit aussi, le kiwi. En effet c'était le nom du petit aussi que je traçais lentement dans un forêt de verdure. Je n'en avais jamais vu réellement, mais je suis convaincue qu'ils sont très particuliers.

Je dessinais cet oiseau pendant un bon moment avant que mon frère ne vienne a moi. Il avait l'air pressé et il me dit qu'on devait partir. Je faisais confiance à mon frère, je le cru donc, sans vouloir plus d'information. Bien sur j'en voudrais plus tard, mais pour le moment ça ne me dérangeait pas. Mais ce que je ne savais pas encore, c'est que je ne reviendrais jamais. Que l'invasion avait commencé.

(+) autres infos - Depuis l'invasion, je vis avec mon frère et Maxine. Mais dernièrement cette dernière a presqu'été transformé en l'une de ses choses. Moi aussi d'ailleurs. Sauf que j'ai eu plus de chance de ne pas tomber sur un traqueur. Mais ma situation n'était pas bien mieux. Non, l'âme que j'ai croisé avait pris possession du corps de ma mère. J'étais vraiment en colère et quand elle prononçait mon nom, je ne réfléchis pas une seule seconde, je l'étouffai d'une main et la dernière chose que je peux entendre fut mon nom dans un souffle désespéré. Et ensuite je la vit mourir. Je retournai ensuite a notre lieu de rassemblement, le plus charger que je pouvais, avant de tout raconter ce qui s'était passer a Ewann, même pour Maxine...