qualités
◭ attentive
◭ cultivé
◭ patiente
◭ organisé
◭ ambitieuse
défauts
◭ pointilleuse
◭ sensible
◭ maladroite
◭ timide
◭ froide


HISTOIRE • J’ai toujours pensé que j’avais une vie tellement nase que je n’arriverais jamais à m’en sortir. Pourtant, la solution m’est apparue lorsqu’ils sont arrivés. Au début, je pensais rester à l’écart de ces choses venu du ciel. Au début, je les prenais plus comme des ennemis qu’autre chose. Puis, un beau jour, je me suis rendu. Celle qu’ils m’ont mise dans la tête se nommait Rose. Elle venait de je ne sais où et se plaisait plutôt bien sur terre et avait décidé d’y rester encore quelques temps. J’étais son deuxième hôte alors pour elle, l’adaptation à était facile. Au début, nous avons eu du mal. J’ai eu du mal. A céder ma place à quelqu’un d’autre. A la laisser lire dans mes pensées, à la laisser parler à ma place. Puis, finalement, au bout du compte, elle m’a fait une promesse. La promesse d’une vie meilleure. Et je suis parti pour de bon.

Elle s’appelait désormais Alice Doomsday. Vingt quatre ans au compteur, anciennement standardiste, ancienne joueuse de tennis dans sa ville natal. A présent, elle s’appelait toujours Alice Doomseday, elle était encore sur sa vingt quatrième année, était à présent horlogère – Oui, Rose avait toujours aimé les travails minutieux et peu commun. Lorsqu’elle avait pris peu à peu possession de son nouveau corps – qui, à son goût était loin d’être parfait mais bon, on fait avec ce qu’on a – Rose avait commencé par éplucher le passé de la petite Alice. Elle avait été une élève moyenne tout le long de sa scolarité. Lorsqu’elle était en dernière année de lycée, ses parents avaient décidé de « faire le tour de monde en amoureux » et, bizarrement, n’étaient jamais revenu. Pour continuer dans sur la vie qui tombe de plus en plus bas, Alice était tombé sous le charme d’un certain Carter Delacroix. Alors lui… Rose ne l’aimait déjà pas. Où Alice l’avait-elle rencontré ? Au lycée. Ils étaient dans la même classe et Rose avait découvert qu’Alice était … tombée amoureuse de ce type dès le premier jour où elle l’avait vu. C’était en cours de physique si elle avait bien comprit. Alice ne l’avait pas quitté des yeux depuis qu’il était rentré dans la salle. Visiblement, la blouse blanche et les lunettes de laboratoire lui allaient très bien … Bah, chacun ses goûts. En fouillant un peu sur le passer d’Alice, elle avait découvert le nombre de fois ou ce Carter – d’apparence si parfait aux yeux d’Alice – avait envoyé balader la pauvre fille. Vraiment étrange. Comment pouvait-on aimer à ce point une personne aussi … Hautaine ? C’était quelque chose qui avait frappé Rose en arrivant sur terre : les sentiments qui liaient les êtres humains entre eux. Ils étaient souvent très forts, parfois d’une extrême violence ou au contraire, d’une incroyable douceur. C’était quelque chose qu’elle avait bien du mal à assimiler.

Alice Doomsday habitait désormais au cœur de New York mais cela ne l’empêchais pas de voyager car, Rose comme Alice, elles aimaient ça. Alice avait changé en quelque sorte. Elle était devenue un peu plus sûr d’elle bien que moins sociable qu’avant. Alice, enfin, la nouvelle Alice s’était aussi mit en tête de retrouver le fameux Carter. Elle voulait au moins le voir pour de vrai, pas par le biais de simples souvenir, frottement influencer par l’attirance que l’ancienne Alice avait pour lui.

Je m’appelais Rose. Rose tout court, tout simplement. Lorsque je suis venue sur terre, j’ai d’abord était un poil terrifié par les êtres humains. Ils étaient tellement, différents ! Ils n’y en avaient pas un seul qui se ressemblait sauf exception. Mon premier hôte m’a fait vivre au cauchemar, le pauvre, il a mal fini. Lorsqu’on m’a proposé Alice, je n’ai pas hésité une seule seconde sans même avoir vu sa tête. Cette fille avait quelque chose, une vie si minable, je voulais juste lui offrir ce qu’elle n’a jamais pu avoir, lui faire vivre plein de belles choses. Je ne sais pas dans quelle histoire je me suis encore fourrée, mais je pense qu’Alice n’a pas encore dit son dernier mot.