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Sujet: FREE&JULIAN → En communion avec sois même. Dim 14 Avr - 20:43
Lake Powell ◈ Free&Julian
Parfois le temps s'arrête.
Il sera toujours seul avec sa solitude.
R
éveillé de bonne heure, comme à mon habitude, j’enfile un jean et un chandail blanc, du moins, abîmer et quelque peu gris. Une chemise à carreaux que je laisse ouverte, chaussure quelque peu ouverte, sac à dos, je partis en direction du lac, non loin de mon campement. J’essayais de venir ici aussi souvent que je le pouvais, quand j’y pensais, quand je voulais. Arrivé face au lac, je regard aux alentours, personne. Il était exactement huit heures du matin, je continuais de marcher longeant le lac. Je montais ensuite une colline, en pleine après-midi cet endroit servait de plongeoir pour jeunes adolescents adepte de sensation forte, moi je préférais monter davantage pour faire un saut, me laissant pas le choix d’arriver au plus profond de l’eau. Le danger ne me faisait pas peur, je me disais que j’avais une chance sur cinq de mourir, ceci me plaisait.
Arrivé en haut de la colline, je m’étire posant mon sac à dos au sol, me déshabillant. Une fois à moitié nu, vêtu d’un simple boxer, je m’approche du bord de la colline rocheuse, une vu que je connaissais par cœur, je ferme les yeux me tournant me mettant dos à l’eau. Puis je sautais, en arrière, les bras étendus, arrivant quelques secondes après dans l’eau.
J’étais au plus profond du lac, je restais quelques instants dans cet endroit, froid, pensant à mon passé, qui me hantaient. Mais je remonte manquant d’air, je nageai ensuite vers le rebord du lac sortant de l’eau, m’asseyant fixant l’horizon, mes bras sur mes genoux, le vent tiède qui souffler sur ma peau. J’adorais ses moments, j’étais en pleine communion avec la nature, une chance pour nous, les envahisseurs n’avaient pas transformé nos magnifiques paysages.
M. Lily-Beth Miles
Les résistants
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Sujet: Re: FREE&JULIAN → En communion avec sois même. Mar 16 Avr - 22:40
Quand le temps s'arrête
Happiness damn near destroys you, breaks your faith to pieces on the floor .
Lasse, j’étais de plus en plus ennuyée ces dernier temps, ma patience était à bout ! Même toutes les tâches de la caverne n’arrivaient plus à me fatiguer. Je n’avais pas réussit à dormir hier soir et c’est de cette façon que je me retrouvais à presque sept heure du matin à escalader la colline du grand lac. Cette sensation d’effort et de communion avec la nature avait au moins le mérite de narguer mon agacement constant de ces semaines passées murée dans la caverne.
Arrivée au sommet de la colline je m’installais à l’ombre d’une cavité creusé par le temps et marqué par l’érosion. Je laissai rouler ma tête contre la paroi rocheuse, m’y adossant de façon à être confortablement établi - du moins, aussi bien que je le pouvais dans cette situation – avant de fermer les yeux et de profiter de mon bain de solitude.
Bientôt mon isolement fut brisé, des bruits de pas lourd et constant se faisaient entendre. Je pensais que les enfants ne venait par ici que vers l’après-midi ? Pourtant il ne c’était pas encore écoulé une heure depuis mon arrivé, j’en étais certaine ! Et effectivement, il ne s’agissait pas d’adolescents venu se libérer des contraintes de la vie en communauté active mais de Julian.
Sa carrure athlétique et dure contrastait avec la douceur du paysage environnant. Il s’arrêta à plusieurs mètres de moi, ne semblant pas m’avoir remarqué et commença à se déshabiller. J’aurais dût être gênée de jouer ainsi les « voyeuse » - après tout je ne l’étais pas vraiment, puisque j’étais ici la première - mais son corps nu je devais bien le connaître par cœur après plusieurs nuits passé ensemble.
Il sauta, fendant l’eau d’une grâce féline qui me donna envie de le rejoindre. Pourtant ce ne fut que lorsque je le vis se perdre dans ses pensées que je me décidai. Je retirai mes habilles à la hâte, ne gardant que mes sous-vêtements. Je dévalai la pente menant au bassin à pied nu, avant d’entrer dans l’eau le plus silencieusement possible, appréciant la sensation de fraîcheur qui me caressait la peau. Je me plaçai derrière Julian, mon buste frôlait son dos alors que mes mains se posaient sur ses yeux et que je soufflai à son oreille :